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Bande Dessinée
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Ce document fait partie du dossier : Évènements marquants - 1980 à nos jours
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Contexte
Observe la caricature ci-dessous.
- Qu’est-ce que l’auteur a voulu représenter par cette caricature?
- Selon la caricature, pour quelle raison le Québec a-t-il l’un des plus faibles taux de fécondité au monde?
- Cette caricature a été publiée en 2002. Selon toi, est-ce un phénomène lié à cette décennie? Réfère-toi au document 3 pour confirmer ou infirmer ta réponse.
Serge Chapleau, Recensement : le Québec a l'un des plus faibles taux de fécondité au monde (2002), Musée McCord, M2003.143.53.1.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 10 : Un accord de libre-échange
Un accord de libre-échange
En octobre 2013, le Canada et l’Union européenne ont conclu un accord de libre-échange économique. Cette entente pourrait générer 35 milliards de dollars d’activités économiques et accroître les échanges commerciaux de 20% entre les nouveaux partenaires. Au Canada, des milliers d’emplois supplémentaires pourraient être créés.
Regardez le reportage contenu sur cette vidéo jusqu’à 3 minutes 10 secondes.
Radio-Canada, « Le Canada signe un accord de libre-échange avec l’Union européenne », 18 octobre 2013, YouTube.
Ce document fait partie du dossier : Révision - Mouvements de pensée
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Document 25 : La librairie Las Américas
La librairie Las Américas
Lieu : 2075 boulevard Saint-Laurent
Fondée en 1972, la librairie Las Américas possède des livres de toutes sortes en espagnol, mais aussi des livres québécois traduits en espagnol. On y trouve également une section consacrée aux livres d’apprentissage de l’espagnol.
RÉCIT national, domaine de l’univers social, Las Américas (2013). Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Ce document fait partie du dossier : Montréal cosmopolite
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Document 1 : L’avortement n’est plus un crime
L’avortement n’est plus un crime
« En 1988, la Cour Suprême du Canada, dans la décision Morgentaler, déclare que l’article du Code criminel qui criminalise l’avortement est inconstitutionnel. Plus précisément, elle conclut que cet article :
- porte atteinte à l’intégrité physique et émotionnelle des femmes; et
- viole leur droit à la vie, à la liberté et à la sécurité en les menaçant d’être accusées d’un crime si elles obtiennent un avortement.
C’est par ce jugement que les femmes ont obtenu le droit de choisir librement l’avortement. Même si l’article controversé n’a pas été retiré du Code criminel et qu’il s’y retrouve encore aujourd’hui, il est officiellement devenu invalide et inapplicable. »
Dr Morgentaler sur la une du journal La Presse, couverture, 29 janvier 1988, en ligne.
Source du texte :
Educaloi, « L’affaire Morgentaler : les 25 ans du droit à l’avortement », en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Évènements marquants - 1980 à nos jours
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Document 2 : Le rapatriement de la Constitution
Le rapatriement de la Constitution
Le 17 avril 1982, le premier ministre Trudeau et la reine Elizabeth II apposent leur signature sur la Loi constitutionnelle de 1982. L’adoption de cette loi fait du Canada un pays complètement indépendant. S’il s’agit d’un moment historique, tous n’ont pas envie de prendre part aux célébrations. La cérémonie se déroule sans la présence de représentants officiels du Québec. [...]
Le 18 novembre précédent, l’Assemblée nationale avait adopté une motion condamnant le projet de rapatriement de la Constitution parce que, entre autres choses, le Québec n’était pas reconnu comme “une société distincte par la langue, la culture, les institutions”.
Robert Cooper, Signing of the Constitution (17 avril 1982), Bibliothèque et Archives du Canada, PA-140705, MIKAN 3206003. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Éric Bédard, L’Histoire du Québec pour les nuls, Paris, Éditions First, 2015, p. 337-338.
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Document 3 : La Paix des Braves
La Paix des Braves
La Paix des Braves est une entente signée en 2002 entre le gouvernement du Québec et la nation crie. Cette entente prévoit:
- un soutien financier de 70 millions de dollars par année du gouvernement du Québec à la nation crie;
- l’attribution de contrats à des entreprises cries pour une valeur de 800 millions de dollars pour la durée de l’entente (50 ans);
- le développement du projet hydroélectrique Eastmain-Rupert par Hydro-Québec;
- la participation des Cris à l’approbation des projets d’exploitation des ressources naturelles sur le territoire.
Bernard Landry, premier ministre du Québec et Ted Moses, Grand Chef du Grand Conseil des Cris de la Baie James (2002), Archives d’Hydro-Québec. Licence : en attente de l’autorisation d’Hydro-Québec.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 5 : Des commissions scolaires linguistiques
Des commissions scolaires linguistiques
« Les commissions scolaires du Québec ont été créées en 1841, au temps du Canada Uni, par la même loi et en même temps que celles de l'Ontario. Laïques à l'origine, elles se sont progressivement confessionnalisées au cours du 19e siècle si bien que, jusqu'à la fin des années 90, le Québec comptait deux réseaux distincts de commissions scolaires, l'un catholique et l'autre protestant. Au début de 1998, toutefois, l'Assemblée nationale du Québec et le parlement du Canada ont convenu de modifier l'article 93 de la Loi constitutionnelle de 1867 qui garantissait les privilèges des catholiques et des protestants de Montréal et de Québec et des minorités protestantes en dehors de ces grands centres, au regard des écoles confessionnelles.
Cette modification a permis, en juillet 1998, de remplacer les commissions scolaires confessionnelles par des commissions scolaires linguistiques, francophones ou anglophones. »
Serge Chapleau, Enfin! des commissions scolaires linguistiques [...], Musée Mc Cord, M2003.143.190. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
Source du texte :
Edward S. Hickcox, « Commission scolaire », L‘Encyclopédie canadienne, en ligne.
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Document 4 : La crise d’Oka
La crise d’Oka
« La crise d’Oka dure 78 jours (du 11 juillet au 26 septembre 1990) et oppose des manifestants mohawks au service de police provinciale du Québec et à l’armée canadienne. Au coeur de la crise : l’agrandissement proposé d’un terrain de golf et un projet immobilier sur des terres en litige où se trouve un cimetière mohawk. Les tensions restent fortes tout au long de la crise, surtout après la mort du caporal Marcel Lemay, agent de la Sûreté du Québec. Ce n’est qu’avec l’intervention des Forces canadiennes que la situation sera enfin résolue. Bien que le gouvernement fédéral ait mis fin au projet d’agrandissement du terrain de golf et ait acheté les terres en litige, il ne les a toujours pas transférées à la communauté de Kanesatake. »
Pour voir une perspective autochtone de la crise d’Oka, visionnez le documentaire Kanehsatake, 270 ans de résistance d’Alanis Obomsawin entièrement filmé derrière les barricades mohawks.
Alanis Obomsawin, Kanehsatake, 270 ans de résistance (1990), en ligne sur le site de l’Office national du film.
Source du texte :
Tabitha Marshall, « La crise d’Oka », L’Encyclopédie canadienne, 2014.
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Document 6 : Entente sur l’équité salariale
Entente sur l’équité salariale
« Après être parvenu la semaine précédente à une entente avec 30 000 employés de la fonction publique, le gouvernement libéral annonce le 20 juin que sa proposition de règlement de l'équité salariale a été approuvée par les principales centrales syndicales (Confédération des syndicats nationaux, Centrale des syndicats québécois, Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, etc.). L'entente prévoit le versement d'une somme rétroactive et le rattrapage graduel des écarts salariaux qui privent des centaines de milliers de travailleurs, en quasi totalité des femmes, d'une rémunération équitable. Les principaux secteurs concernés sont la santé, l'éducation et la fonction publique. »
Service national du RÉCIT de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Bilan du siècle, Annonce d’une entente sur la question de l’équité salariale, Université de Sherbrooke, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Évènements marquants - 1980 à nos jours
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Document 7 : La reconnaissance des nations autochtones
La reconnaissance des nations autochtones
« [...] l’État québécois allait baliser le cadre général de son action future à l'égard des peuples autochtones par le biais d'une résolution adoptée le 20 mars 1985 par l'Assemblée nationale. Cette résolution [...] reconnaissent l'existence de 11 nations autochtones distinctes sur le territoire du Québec ainsi que leurs droits ancestraux et ceux inscrits dans les Conventions de la Baie James et du Nord québécois et du Nord-Est québécois. [...]
Elle proclame en outre l'importance d'établir avec les Autochtones des rapports harmonieux fondés sur le respect des droits et la confiance mutuelle tout en encourageant le gouvernement à conclure avec les nations qui le désirent des ententes leur garantissant le droit à l'autonomie au sein du Québec, le droit d'exprimer leur culture, leur langue, leurs traditions, le droit de posséder et de contrôler des terres, le droit de chasser, pêcher, piéger, récolter et participer à la gestion des ressources fauniques, de façon à leur permettre de se développer en tant que nations distinctes ayant leur identité propre et exerçant leurs droits au sein du Québec. »
Assemblée nationale du Québec, Les communautés autochtones au Québec, Par ici la démocratie. Licence : autorisation permise dans un contexte éducatif et non commercial.
Source du texte :
Daniel Salée, « L’État québécois et la question autochtone », dans Alain-G. Gagnon, Québec : État et société, tome 2, Montréal, Québec/Amérique, 1994, p. 121, en ligne.
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Document 8 : Le « printemps érable »
Le « printemps érable »
« Au printemps 2012, le Québec et le Canada connaissent la plus longue grève étudiante de leur histoire. Cet événement, qui se déroule sur plusieurs mois (du 13 février au 7 septembre 2012), oppose les étudiants québécois et le gouvernement provincial sur la question de la hausse des droits de scolarité. De grandes manifestations sont organisées à Montréal et dans les différents centres urbains de la province. Le conflit culmine lors de l’adoption d’une loi spéciale (loi 12, communément appelée loi 78) qui oblige le retour en classe et limite le droit de manifester. »
La riposte, Manifestation contre la loi 78 de Jean Charest (22 mai 2012), Flickr. Licence : Creative Commons (BY-SA).
Source du texte :
Maude-Emmanuelle Lambert, « Grève étudiante québécoise de 2012 », L’Encyclopédie canadienne, 2014.
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Document 9 : L’ALENA
L’ALENA
« ALENA : mis en oeuvre en 1994 entre les gouvernements des États-Unis, du Canada et du Mexique, cet accord commercial a réduit considérablement les barrières tarifaires, facilitant ainsi le commerce des biens, des services et des capitaux. »
Logo de l’ALENA, Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY).
Source du texte :
Équipe Perspective Monde, « Brève définition de l’ALENA », Perspective monde, version juillet 2016.
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Document 1 : La pyramide des âges
La pyramide des âges
Cirano, «Pyramide des âges », Le portail d’information sur l’économie du Québec aujourd’hui, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 2 : L’âge des immigrants
L’âge des immigrants
Cirano, « Migration internationale du Québec selon le groupe d’âge, 2015 », Le portail d’information sur l’économie du Québec aujourd’hui, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 3 : L’évolution de la fécondité
L’évolution de la fécondité
Cirano, « Évolution de l’indice synthétique de fécondité », Le portail d’information sur l’économie du Québec aujourd’hui, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 4 : L’accroissement de la population
L’accroissement de la population
Institut de la statistique du Québec, Le bilan démographique du Québec, édition 2015, p. 17, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 5 : L’espérance de vie
L’espérance de vie
Institut de la statistique du Québec, Bilan démographique du Québec, 2016, p. 54, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 6 : Les immigrants au Québec
Les immigrants au Québec
Institut de la statistique du Québec, Bilan démographique du Québec, 2016, p. 54, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 7 : Des mesures pour les familles
Des mesures pour les familles
« À l'automne 1996, le gouvernement du Parti québécois annonce trois nouvelles dispositions: instauration d'une nouvelle allocation familiale, développement de services éducatifs et de garde à la petite enfance et création d'un nouveau régime d'assurance parentale. En 1997, le gouvernement crée le ministère de la Famille et de l'enfance et met en branle l'application des mesures proposées. [...]
Afin de faciliter la conciliation des responsabilités parentales et professionnelles, d'encourager la réinsertion professionnelle ou encore de stimuler les enfants défavorisés, le gouvernement implante progressivement, depuis septembre 1997, un réseau de centres de la petite enfance pour les enfants de 0 à 4 ans. Selon les besoins des parents, ces services sont offerts à temps plein ou à temps partiel, en garderie ou en milieu familial, au coût de 5$ par jour, pour un maximum de 10 heures par jour, 261 jours par année. »
Yva Denfs, Famille (2013), Flickr. Licence : Creative Commons (BY).
Source du texte :
Muriel Gaudel,« Politique familiale au Québec », Encyclopédie canadienne, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 8 : La prise en charge de l’immigration
La prise en charge de l’immigration
Service national du RÉCIT de l’univers social.
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Document 9 : Le régime d’assurance parentale
Le régime d’assurance parentale
« En vigueur depuis le 1er janvier 2006, le Régime québécois d’assurance parentale (RQAP) [...] prévoit le versement de prestations à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs – salariés et autonomes – admissibles qui prennent un congé de maternité, un congé de paternité, un congé parental ou un congé d’adoption. »
Source du texte : Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Qu'est-ce que le Régime québécois d'assurance parentale?, RQAP.
« L’effet global du RQAP a par ailleurs été très marginal sur le taux de natalité. En moyenne, il y a eu 370 naissances de plus par année au cours de la dernière décennie, soit une augmentation annuelle d'environ 0,3 %. »
Source du texte : Mathieu Dion, « L’assurance parentale a 10 dix ans et les papas québécois y prennent goût », Radio-Canada.ca, 11 janvier 2017.
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Qu'est-ce que le Régime québécois d'assurance parentale?, RQAP.
Mathieu Dion, « L’assurance parentale a 10 dix ans et les papas québécois y prennent goût », Radio-Canada.ca, 11 janvier 2017.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 10 : Immigration et marché du travail
Immigration et marché du travail
« Le vieillissement de la population pousse le gouvernement québécois à développer des stratégies pour atténuer les conséquences négatives qu’il est susceptible d’engendrer. Parmi ces conséquences figure la diminution du bassin de main-d’oeuvre qui risque à son tour d’entraîner une croissance économique anémique.
De plus, le ralentissement de la croissance économique menace l’amélioration du niveau de vie et pourrait aussi mettre en péril la pérennité des régimes de retraite et de santé actuels étant donné qu’elle affectera non seulement le ratio de cotisants/prestataires, mais également le volume des revenus des gouvernements. Pour réduire ces retombées négatives, l’immigration représente une solution de choix qui permet une réponse plutôt rapide et qui permet aussi de déterminer la qualité des nouveaux entrants sur le marché du travail. »
Bill Smith, Concrete Workers (2014), Flickr. Licence : Creative Commons (BY).
Source du texte :
Brahim Bourdabat et Maude Boulet, Immigration au Québec : politiques et intégration au marché du travail, Montréal, Cirano, avril 2010, p. 18, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 11 : L’accueil des immigrants
L’accueil des immigrants
«Le Québec va bientôt accueillir davantage d'immigrants. C'est ce qu'a annoncé dimanche le premier ministre Philippe Couillard [...]. Pour combler ses besoins de main-d'oeuvre, le Québec devra ouvrir ses portes aux étrangers, particulièrement à ceux inscrits dans la catégorie économique, a-t-il dit, sans préciser dans quelle mesure les seuils actuels seraient rehaussés.
Le premier ministre a indiqué qu'une telle mesure lui «paraît nécessaire», en tenant compte du faible taux de naissance enregistré au Québec et de la diminution croissante de la population active, une “réalité implacable”. »
Asclepias, Philippe Couillard à Québec lors de la cérémonie du jour du Souvenir (2014), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).
Source du texte :
Jocelyne Richer, « Le Québec va accueillir davantage d’immigrants », La Presse.ca, 14 juin 2015.
Ce document fait partie du dossier : Défis démographiques depuis 1980
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Document 1
« Ce chemin traverse le territoire revendiqué par les Mohawks, qui inclut notamment un vaste terrain boisé par les Sulpiciens, dont la municipalité affirme être propriétaire. Selon le procureur de la municipalité d'Oka, Me Luc Carbonneau, il a été cédé à Oka par le gouvernement du Québec dans le but d'en faire un terrain de récréation [golf]. Il appuie cette allégation sur certaines dispositions d'une loi fédérale adoptée en 1947, qui prévoyait l'expropriation du domaine pour le céder à la municipalité. »
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Marie-Claude Lortie, « Les Mohawks d'Oka revendiquent des terrains plus vastes que les dix hectares du golf », La Presse, 12 juillet 1990, p. A4.
Ce document fait partie du dossier : Points de vue sur des controverses - 1980 à nos jours
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Document 2
« Les revendications des autochtones de Kanesatake ont pris des dimensions très concrètes durant la dernière année à la suite de l'élaboration d'un projet visant l'agrandissement du terrain de golf d'Oka. Les Mohawks affirment que le terrain qu'on veut annexer au golf leur appartient. [...] Mais les revendications des Mohawks ne se limitent pas à ces arpents et touchent notamment de vastes terrains boisés environnants [...]. »
Shaney Komulainen de la Presse canadienne, Nez à nez entre Patrick Cloutier and Brad “Freddy Krueger” Larocque, Wikimedia Commons. Licence : usage équitable dans la crise d'Oka en tant qu'image historique unique que nous ne pouvons pas reproduire autrement.
Source du texte :
Marie-Claude Lortie, « Les Mohawks d'Oka revendiquent des terrains plus vastes que les dix hectares du golf », La Presse, 12 juillet 1990, p. A4.
Ce document fait partie du dossier : Points de vue sur des controverses - 1980 à nos jours
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Document 3
Le 18 décembre 1988, un jugement de la Cour suprême désavoue l’usage exclusif de la langue française dans l’affichage commercial, comme prévu par la loi 101. Voici un extrait de la conférence de presse que donne le premier ministre Bourassa en réaction à cette décision :
« [...] nous voulons respecter les libertés fondamentales, éliminer, dans la mesure du possible, cette prohibition* qui existe actuellement dans la loi [101]. Un exemple concret que je donne constamment : je trouve très difficile à justifier qu'on empêcherait un commerçant, à l'intérieur de son commerce, alors qu'il doit accepter que la langue française soit prioritaire, obligatoire, prédominante, qu'on l'empêcherait d'utiliser sa propre langue, sous peine de poursuites devant les tribunaux. [...]
Conclusion : Nous considérons que l'affichage extérieur, pour respecter l'esprit du jugement de la Cour suprême, devrait être uniquement en français. Mais que par ailleurs, à l’intérieur des commerces, la prohibition qui existe actuellement d’afficher en d’autres langues que le français, pourrait être éliminée. » Cette conclusion sera appliquée par l’adoption de la loi 178 le 22 décembre 1988.
* Prohibition : interdiction. Ici, il s’agit de l’interdiction d’afficher dans une autre langue que le français.
Aislin, Bourassa et la loi 178 (13 février 1989), Musée McCord, M989.363.31. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
Source du texte :
Site du premier ministre du Québec, « Conférence de presse de M. Robert Bourassa sur les conclusions au sujet de la langue française », 18 décembre 1988, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Points de vue sur des controverses - 1980 à nos jours
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Document 4
« C'est pourquoi le MQF [Mouvement Québec français] demande au gouvernement de rappeler la loi 178 et de rétablir les articles 58 et 69 de la loi 101. Cette exigence, le MQF la fonde sur la triple raison que cette loi 178 tire sa source de l'argument fallacieux* selon lequel les convenances et les caprices des commerçants seraient élevés à la dignité d'un droit fondamental ; sur la raison également que cette loi constitue un nouveau recul qui, comme tous les reculs précédents, en annonce et en prépare un prochain, le rétablissement de l'affichage extérieur [bilingue] étant contenu en germe dans celui de l'affichage intérieur [...].»
* Fallacieux : trompeur, mensonger, qui induit en erreur.
André Querry, Ne touchez pas à la loi 101 (12 mars 1989), Flickr. Licence : avec l’autorisation d’André Querry.
Source du texte :
Guy Bouthillier, « Manifeste du Mouvement Québec français présenté au premier ministre Bourassa le 14 mars 1989 (extrait) », dans Roch Denis (dir.), Québec : dix ans de crise constitutionnelle, Montréal, VLB éditeur, 1990, p. 138-139, en ligne.
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