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Les causes de la Conférence de Berlin (1884-1885)
En 1884-1885, les représentants de 13 États européens et des États-Unis se réunissent à Berlin à l’invitation du chef d’État allemand Otto von Bismarck. Ils établissent des règles sur la colonisation du continent africain afin de réduire les conflits entre les puissances européennes concurrentes. C’est lors de cette conférence que le Congo est octroyé au roi belge Léopold II.
TV5 Monde, « Ce jour-là » La conférence de Berlin », Youtube, en ligne.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.
AMORCE : Un premier président noir
Un premier président noir
« Quand Barack Obama naissait le 4 août 1961, la plupart des Noirs ne votaient pas aux États-Unis. C’est dire la longue marche des Noirs pour la liberté et l’égalité. Obama candidat ou président démocrate élu à la Maison-Blanche témoigne certainement de l’évolution des mentalités par rapport à la question raciale aux États-Unis. Mais attention! Ce n'est pas et ce ne sera pas la Fin de l'Histoire. [...] Par ailleurs, le fait qu'un Afro-Américain devienne président ne serait pas synonyme de progrès pour l'ensemble de la communauté noire aux États-Unis. Mais cela s'appelle l'espoir. Et c'est beaucoup. »
Question : Selon toi, est-ce que l’arrivée de Barack Obama au pouvoir signifie la fin des inégalités raciales aux États-Unis?
Pete Souza (photographe officiel de la Maison blanche), Président Barack Obama (2012), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Yao Assogba, « La longue marche des Noirs américains pour la liberté et l'égalité », Le Droit, section Opinion, 21 octobre 2008.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
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Document 1 : Des sit-in
Des sit-in
« Autre objet de lutte : les pratiques ségrégationnistes dans les restaurants. Dans un restaurant pour les Blancs ou dans une section du restaurant réservée aux Blancs, les pacifistes noirs s’assoient et attendent que quelqu’un vienne prendre leur commande. Invariablement, le propriétaire appelle la police, qui les déloge et les expulse. Puis, ils reviennent au même restaurant, toujours plus nombreux, attendre d’être servis. La vague de sit-in commence le premier février 1960, à Greensboro, en Caroline du Nord, lorsque quatre étudiants noirs refusent de quitter le comptoir de lunch d’un magasin Woolworth réservé aux Blancs. En septembre 1961, plus de 70 000 étudiants, noirs et blancs, auront participé à un ou plusieurs sit-in. »
Jack Moebes / Greensboro-News Record, Le sit-in de Greensboro (1960), UNC School of Education. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Lise Pothier, Histoire des États-Unis, Mont-Royal, Modulo Éditeur, 1987, p. 431.
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Document 2 : Des lois contre la ségrégation
Des lois contre la ségrégation
La lutte pour les droits des Noirs obtient de grands succès dans les années 1950 et 1960. Le gouvernement fédéral adopte plusieurs lois pour garantir une plus grande égalité aux Noirs, dont voici les principales :
- 1957 : loi interdisant la ségrégation en matière électorale.
- 1961 : loi interdisant la ségrégation dans les transports routiers.
- 1964 : loi interdisant la discrimination basée sur la race, la couleur, la religion ou le sexe (Civil Rights Act).
- 1968 : loi interdisant la ségrégation dans le logement.
Dans les faits, l’application de ces lois s’avère souvent difficile et longue à réaliser.
Cecil Stoughton, Signature du Civil Rights Act de 1964 aux États-Unis, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social
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Document 3 : J’ai fait un rêve...
J’ai fait un rêve...
Le 28 août 1963, environ 250 000 personnes participent à la marche vers Washington pour le travail et la liberté. Les principales organisations de défense des droits des Noirs, organisatrices de l’événement, formulent à cette occasion des demandes spécifiques :
- que cesse la ségrégation raciale dans les écoles publiques;
- que des lois significatives soient adoptées pour garantir les droits civiques des Noirs, notamment dans le monde du travail;
- qu’un salaire minimum de 2$ de l’heure soit accordé à tous les travailleurs sans distinction;
- que les activistes des droits civiques soient protégés de la violence policière.
De plus, c’est à l’occasion de cette marche que le pasteur Martin Luther Jr. prononce son célèbre discours « J’ai fait un rêve » que tu peux regarder en cliquant ICI.
Martin Luther King Jr., I have a dream (1963, sous-titré en français), YouTube et Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 4 : L’affaire Rosa Parks
L’affaire Rosa Parks
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks, une jeune couturière de l’Alabama, prend place à l’avant d’un autobus de la ville de Montgomery. Or, cette section est réservée uniquement aux Blancs. Malgré les demandes répétées du conducteur, elle refuse de céder sa place à un passager blanc. Elle finit par se faire arrêter par la police et reçoit une amende de 15$ qu’elle conteste. Pour la soutenir, le pasteur Martin Luther King Jr., un partisan des moyens d’action non violents, organise une campagne de boycottage contre la compagnie d’autobus. Cette campagne se poursuit pendant 381 jours. En novembre 1956, la Cour suprême déclare que la ségrégation raciale dans les autobus va à l’encontre de la Constitution des États-Unis.
United Press Photo, Rosa Parks assise à l’avant de l’autobus, regardant par la fenêtre (21 décembre 1956), Library of Congress, LC-USZ62-111235. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
André Kaspi, Les Américains, tome 2 : Les États-Unis de 1945 à nos jours, Paris, Éditions du Seuil, 1986, p. 462-463.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
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Amorce : À chacun sa part
À chacun sa part
En 1884-1885, les représentants de 13 nations européennes et des États-Unis se réunissent à Berlin à l’invitation du chef d’État allemand Otto von Bismarck. Ils établissent des règles sur la colonisation du continent africain afin de réduire les conflits entre les puissances européennes concurrentes. C’est lors de cette conférence que le Congo est octroyé au roi belge Léopold II.
Question : Observe la caricature ci-contre. Comment peux-tu l’interpréter?
Draner, « Découpage de l’Afrique à la conférence de Berlin », Journal L'Illustration (1885), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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Document 1 : Les missionnaires au Congo
Les missionnaires au Congo
Dans les années 1890, le gouvernement belge délègue à des communautés religieuses le soin d’éduquer les enfants abandonnés ou orphelins. Pour les soutenir dans leur tâche, il leur concède des terres de 200 à 300 hectares et leur offre des subventions. En contrepartie, les missionnaires enseignent aux enfants le français, la lecture, l’écriture, les bases du christianisme, ainsi qu’une formation pratique (par exemple en agriculture ou en agronomie forestière). Par ces oeuvres d’éducation, ils préparent des ouvriers, des infirmiers et commis pour les services publics. Ils diffusent les valeurs chrétiennes et exercent une grande influence sur les habitants les plus éduqués du Congo belge. Cette assimilation de la culture et des valeurs européennes est ce qu’on nomme l’acculturation.
« Les soeurs de Kimuenza », dans René Vauthier, Le Congo Belge : notes et impressions, Bruxelles, J. Lebègue, 1900, p. 145.
Source du texte :
Service national du RÉCIT de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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Document 2 : Henry Morton Stanley au service de Sa Majesté
Henry Morton Stanley au service de Sa Majesté
En 1879, l’explorateur Henry Morton Stanley se rend au Congo pour le compte du roi Léopold II. Sa mission : aider le roi à prendre possession de la colonie. En cinq ans, il fait signer plus de 400 traités à des chefs indigènes qui cèdent ainsi leurs terres à la Belgique.
« Le mot “traité” était un euphémisme*, car de nombreux chefs n’avaient aucune idée claire de ce qu’ils signaient. Rares étaient ceux qui avaient vu auparavant un mot écrit, et on leur demandait d’apposer un X sur un document en langue étrangère et rédigé dans le jargon [langage] des juristes. [...] ils ne pouvaient concevoir celle [l’idée] de céder par écrit leur terre à quelqu’un habitant de l’autre côté de l’océan. [...] En échange d’ ”une pièce de tissu par mois pour chacun des deux chefs” [...] ils promirent d’“abandonner librement et de leur propre assentiment* [...] tous les droits de souveraineté et de gouvernement de tous leurs territoires. [...]
Les morceaux d’étoffe de Stanley n’achetaient pas seulement la terre, mais [aussi] la main d’oeuvre. »
*Euphémisme : atténuation d’une idée déplaisante.
*Assentiment : avec leur accord.
London Stereoscopic & Photographic Company, Carte de visite : Mr Stanley (1872), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Adam Hochschild, Les Fantômes du roi Léopold, Paris, Texto, 2007, p. 126-127.
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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AMORCE : La production chinoise
La production chinoise
Regarde le reportage dont le lien se trouve ICI et réponds aux questions qui suivent :
- Où est située l’usine de textile ?
- Pourquoi les Chinois établissent-ils leurs usines à cet endroit?
- Comment sont produits les biens de consommation dans cette usine chinoise?
- Comment se caractérisent les conditions de vie des ouvriers ?
- À ton avis, ce type de production est-il nouveau?
France 2, « Éthiopie : l’atelier de la Chine », 20 heures, 10 octobre 2012, YouTube.
Ce document fait partie du dossier : L'industrialisation
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Document 3 : La colonisation de l’Afrique
La colonisation de l’Afrique
Au 19e siècle, les puissances européennes se livrent une féroce concurrence pour démontrer leur puissance et leur supériorité. Cette rivalité se joue en partie sur le continent africain, où les pays européens cherchent à dominer le plus grand nombre de colonies. C’est ce que démontre la carte ci-contre.
George Langlois et Karelle Savaria, L’Afrique coloniale en 1914, Centre collégial de développement de matériel didactique. Licence : utilisation permise dans un contexte éducatif et non commercial.
Source du texte :
Service national du RÉCIT de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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Document 5 : La ségrégation raciale
La ségrégation raciale
« [Jusqu’au début des années 1960], la ségrégation raciale continue de s’imposer dans les États du Sud et dans ceux qui “bordent” la frontière avec le Nord et l’Ouest. Des lois interdisent les mariages qualifiés de “mixtes”, réglementent la séparation des races dans les écoles et dans les bâtiments publics. Avec ou sans loi, un Noir ne peut entrer chez un Blanc du sud qu’en empruntant la porte de derrière, doit descendre du trottoir lorsqu’il croise un Blanc, balaie le magasin mais ne sert pas les clients blancs, peut faire un shampooing à une cliente blanche mais non lui mettre les bigoudis.
Bref, le code de conduite qui régit les relations entre Noirs et Blancs descend dans les détails les plus sordides, et qu’il soit écrit ou tacite, conforte les pratiques discriminatoires. »
Question : Qu’indique l’affiche au centre de la photo?
Marion Post Wolcott, Magasins de vêtements d’occasion et les prêteurs sur gages sur Beale Street, Memphis, Tennessee, Library of Congress, LC-DIG-ppmsc-00197. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
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Document 6 : Des écarts persistants
Des écarts persistants
« La période de lutte pour l’égalité des droits a permis plusieurs avancées dans le domaine économique. [...] La conjonction des changements économiques et politiques des années 1960 et 1970 a entraîné une plus grande mobilité économique et procuré plus d’opportunités professionnelles à une partie considérable de la population noire. [...] La brusque ascension sociale du tiers de la population noire environ qui a pu profiter des opportunités qui lui étaient offertes d’améliorer sa situation et ses conditions de vie a eu comme effet pervers de laisser derrière lui un groupe important de Noirs au plus bas de l’échelle sociale, fragmentant ainsi un peu plus l’unité de l’Amérique noire. »
Toni Frissell, Deux hommes noirs assis sur un perron de Charleston en Caroline du Sud (1962), Library of Congress, LC-USZC4-12119. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
David Diallo, Histoire des Noirs aux États-Unis, Paris, Ellipses Édition, 2012, p. 121-123.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
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Document 7 : Les tensions
Les tensions
« En 1964, la tension raciale est en effet telle que le moindre incident entre Noirs et Blancs donne invariablement lieu à un véritable déchaînement de violence. C’est par exemple le cas à Newark et à Detroit où des faits divers racistes donnent instantanément lieu à de violentes émeutes qui, par un phénomène de réaction en chaîne, se propagent rapidement dans les communautés voisines. Ces éruptions de violence se répètent tous les étés et à travers tout le pays, de la Floride à Cleveland en passant par Watts, Chicago, ou la région de New York, jusqu’en 1970. »
Dick De Marsico, Incident à la 133e rue et la septième avenue à Harlem (1964), Library of Congress, LC-USZ62-136894. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
David Diallo, Histoire des Noirs aux États-Unis, Paris, Ellipses, 2012, p. 86.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
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Document 4 : L’exploitation économique d’une colonie par la métropole
L’exploitation économique d’une colonie par la métropole
Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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Document 1 : Germinal
Source : Claude Berri, Germinal, France, 1993, YouTube.
Ce document fait partie du dossier : L'industrialisation
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Document 5 : Les objectifs de la colonisation
Les objectifs de la colonisation
Voici un extrait de la correspondance du ministre des Colonies de la Belgique, Louis Franck :
«Que faisons-nous au Congo? Nous y poursuivons un double but : répandre la civilisation, développer les débouchés et l’action économique de la Belgique. Ces buts sont inséparables.
Sans une population indigène plus portée au travail, mieux protégée contre les maladies, plus nombreuse, mieux outillée de capacité technique plus grande, mieux vêtue, mieux nourrie, mieux logée, de conceptions morales plus élevées, nous n’arriverions pas à dégager de notre empire africain sa magnifique puissance de richesse. C’est avec les Noirs que nous y parviendrons, pour leur plus grand bien comme pour le nôtre. »
Exercices de la mitrailleuse Maxim, AP.0.0.544, collection du Musée royal de l’Afrique centrale. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Louis Franck, Recueil à l’usage des fonctionnaires et des agents du service territorial, 1920 cité dans Isidore Ndaywel à Nziem, Histoire générale du Congo, Paris/Bruxelles, De Boek et Larzier, 1998, p. 362.
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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Document 2 : Il était une fois le train
Il était une fois le train
- À quel moment se déroule cet extrait?
- Quels moyens techniques sont illustrés dans cet extrait de documentaire?
- En quoi sont-ils nouveaux à cette époque?
- D’où proviennent ces moyens techniques?
- Quelles conséquences ces moyens techniques ont-ils sur le transport des voyageurs et des marchandises?
Frédéric Antoine, Révolution industrielle - Train à vapeur, YouTube.
Ce document fait partie du dossier : L'industrialisation
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Document 3 : Les portes de l’abondance
Les portes de l’abondance
Visionne l'extrait du documentaire du début jusqu’à 4 minutes 56.
- Que t’apprends ce documentaire sur le travail et la production des travailleurs et des familles vers 1850, c’est-à-dire avant la révolution industrielle?
- Quels changements importants se produisent entre 1850 et 1900?
- Quels effets ces changements ont-ils sur le travail et la productivité des ouvriers?
Les services d’information des États-Unis, « Les portes de l’abondance », 1953, Institut national de l’audiovisuel.
Ce document fait partie du dossier : L'industrialisation
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Document 4 : Les Temps modernes
Les Temps modernes
- Où se déroule cette scène?
- De quelle manière travaillent les ouvriers?
- Quel est le rôle du patron et pourquoi?
- Énumère des caractéristiques de la production industrielle que tu peux observer dans cet extrait.
Charlie Chaplin, « Les Temps modernes », United Artists, 1936, YouTube.
Ce document fait partie du dossier : L'industrialisation
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Document 8 : Le vote des Noirs
Le vote des Noirs
Entre 1876 et 1964, les municipalités et les États du Sud mettent en oeuvre une série de règlements visant à limiter le droit de vote des Noirs. Par exemple, la clause du « grand-père » limite le droit de vote à ceux dont les aïeuls figurent déjà sur les listes électorales, ce qui excluait la plupart des anciens esclaves du Sud. De plus, ils imposent des frais d’inscription électorale très élevés, qui empêchent les Noirs et les Blancs les plus pauvres de se présenter aux urnes. Enfin, ils instituent des tests de connaissances obligatoires pour limiter l’inscription aux listes électorales et exclure les Noirs peu instruits. Jusque dans la moitié des années 1960, le nombre d’élus noirs demeure infime.
Néanmoins, la situation évolue à partir des années 1960. Entre 1970 et 1980, 18 représentants noirs font leur entrée au Congrès, et le nombre des maires noirs élus dans de plus en plus de grandes villes a augmenté parallèlement au nombre d’électeurs noirs.
U.S. Congress, Edward Brooke, sénateur du Massachusetts de 1967 à 1979, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
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Document 5 : Daens
Daens
- Quel type d’industrie est représenté dans l’extrait de cette vidéo?
- Comment peux-tu caractériser ce type d’industrie?
- Comment qualifierais-tu les conditions de travail des ouvriers?
- Selon toi, quel âge ont les travailleurs?
Stijn Coninx, Daens (1992), YouTube.
Ce document fait partie du dossier : L'industrialisation
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Document 9 : Les neufs de Little Rock Central High School
Les neufs de Little Rock Central High School
En 1954, la Cour suprême déclare inconstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles primaires et secondaires.
Malgré cela, lors de la rentrée scolaire de 1957, les partisans de la ségrégation raciale empêchent neuf élèves afro-américains d’entrer dans leur nouvelle école, Little Rock Central High School. Le gouverneur de l’Arkansas leur donne son appui et envoie la Garde nationale pour bloquer l’entrée de l’école aux étudiants noirs.
Trois semaines plus tard, pour faire respecter la loi, le président Eisenhower envoie les troupes de l’armée fédérale afin d’escorter ces neuf élèves à leurs classes.
Question : Sur la photo du haut, qui manifeste? Quel est leur message?
John T. Bledsoe, Manifestation contre l'intégration des noirs dans les écoles américaines (1959), Library of Congress, LC-DIG-ppmsca-03090.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Le chemin de fer
Au début du 19e siècle, la locomotive à vapeur et les chemins de fer se développent rapidement en Angleterre, mais il faudra quelques années avant que le rail remplace les canaux comme principal moyen de transport des marchandises.
En 1840, l’Angleterre ne compte que 1349 kilomètres de chemin de fer, mais près de 17 000 en 1860 et plus de 30 000 en 1880. Le train peut atteindre 60 à 75 km/h et peut transporter jusqu’à 2 000 tonnes de marchandises.
Néanmoins, le train ne sert pas uniquement à transporter des ressources naturelles et des marchandises. Il devient également un moyen de transport incontournable en Angleterre à partir des années 1840.
G-13114, Euston Station showing wrought iron roof of 1837 (2013), Wikimedia Commons, Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.
Document 6 : Le système d’exploitation du caoutchouc
Le système d’exploitation du caoutchouc
Ce témoignage d’un villageois congolais décrit l’arrivée des Européens et le système qu’ils mettent en place pour récolter la caoutchouc dans la colonie.
« On les conduisit au Blanc qui dit: "C'est bien, mais aller me fabriquer du caoutchouc".
Eux demandèrent: "Comment devons nous faire ?"
Les Blancs leur expliquèrent : "Lorsque vous aurez coupé les lianes à caoutchouc, frottez le latex sur le ventre, jusqu'à ce qu'il soit coagulé comme une boule". Ils fabriquèrent le premier caoutchouc et le leur portèrent.
Mais les Blancs dirent: "Allez nous en fabriquer encore; chaque village, un panier". Et ils le fabriquèrent.
Ensuite il plaça dans chaque village une sentinelle, c'est-à-dire un soldat qui devait y résider et recueillir le caoutchouc. Si un village ne donnait pas assez de caoutchouc, on coupait les mains des habitants. Ce fut un temps d'extermination. Cette époque du caoutchouc a duré longtemps. »
Mark Twain, King Leopold’s Soliloquy. A defense of his Congo Rule, Boston, The P. R. Warren Co, 1905, p. 40, Wikimedia Common et Archives.org. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Témoignage de Léon Bangéli du village de Litumba sur l’arrivée des premiers Blancs sur les bords de la rivière Équateur, Projet de recherche Archives AEquatoria, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Les Empires coloniaux
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Les premières banques
C’est vers 1750 qu’on voit l’apparition des premières banques qui sont créées pour favoriser la circulation des capitaux. Ainsi, il devient possible d’emprunter d’importantes sommes d’argent à crédit pour le développement industriel. La disponibilité des capitaux permet aux propriétaires d’industries d’investir dans leur commerce, d’augmenter leur production et de faire encore plus de profits. Les gens qui sont propriétaires des industries et qui en tirent des profits forment une classe sociale qu’on appelle bourgeoisie industrielle. La classe ouvrière, pour sa part, a difficilement accès aux capitaux.
Infrogmation, La Banque d'Angleterre vers 1890-1900 (2004), Wikimedia Commons, Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.
La mécanisation des outils
Même si les premières machines à vapeur font leur apparition au début du 18e siècle, c’est à partir de 1783 que la vapeur, obtenue par la combustion du charbon, est utilisée dans les usines pour actionner les machines. Cette innovation est la pièce maîtresse de l’industrialisation.
On l’utilise pour la production en usines, mais aussi dans le transport (bateaux et trains) du charbon et des produits manufacturés. La mécanisation des outils de travail augmente la productivité. La combustion du charbon cause cependant beaucoup de pollution et son exploitation dans les mines est très risquée pour les travailleurs.
Pezzab, Mule-jenny (2007), Wikimedia Commons, Licence : Creative Commons (BY-SA 3.0)
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l'univers social.
Le syndicalisme
« Autre force d’avenir, le syndicalisme. [...] Son berceau est encore en Grande-Bretagne. Par les grèves et dans leurs prolongements, les premiers syndicats naissent avec la loi de 1825 autorisant l’association. Négociations sur le salaire, la durée du travail, vote de lois protégeant les travailleurs, voilà leurs buts. Il ne s’agit pas de renverser le système capitaliste, mais d’y faire vivre la classe ouvrière dans des conditions acceptables. »
Sandivas, London Dock Strike of 1889 (2008). Wikimedia commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Jean-Pierre RIOUX. La Révolution industrielle 1770-1880. Points - Histoire, Éditions du Seuil, Paris, 2015, p. 192.