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AMORCE : La Pietà
La Pietà
Observe les deux peintures ci-contre. Elles représentent toutes deux une Pietà. Cette scène religieuse montre la Vierge Marie qui reçoit le corps du Christ sur ses genoux après la crucifixion. La peinture de gauche a été réalisée au Moyen Âge alors que celle de droite est une œuvre de la Renaissance.
Selon toi, quelles différences majeures remarques-tu entre les deux peintures?
Simone dei Crocifissi, Christ en pietà et le donateur Giovanni de Elthini (1368), Pinacotèque Davia Bargellini (Bologne), Wikimedia Commons et Agostino Caracci, Pietà (1586), Palais de l’Hermitage (Saint-Pétersbourg), Wikimedia Commons. Licence : images du domaine public.
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Document de référence
Document de référence
Léonard de Vinci, L’Homme de Vitruve (vers 1492), Wikimedia Commons, photo de Luc Viatour / www.lucnix.be. Licence : image du domaine public.
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Document 1 : La vision des humanistes
La vision des humanistes
« [...] la révolution de la Renaissance est justement liée à l’émergence de l’individu, la reconnaissance de ce que les Italiens nomment la virtù, c’est-à-dire l’énergie, l’intelligence, le courage d’affronter et de bâtir son propre destin, comme l’affirme l’humaniste Pontano déclarant : « Je me suis fait moi-même ». Une forme de volonté optimiste qui se retrouve chez Érasme pensant que l’homme peut accéder « au vrai bien » par une démarche personnelle [...]. »
Hans Holbein le Jeune, Érasme de Rotterdam écrivant (1523), Paris, musée du Louvre, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Michel Pierre, La Renaissance, Paris, Hachette, 1996, p. 62.
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AMORCE : Le peuple aztèque avant l’expansion européenne
Le peuple aztèque avant l’expansion européenne
Observe attentivement la murale ci-contre. Réalisée par Diego Rivera au début du 20e siècle, elle représente le peuple aztèque avant l’arrivée des Européens. Selon tes observations, quelles informations t’apprend cette iconographie à propos de la civilisation aztèque avant la venue des Espagnols en Amérique latine?
Diego Rivera, Le peuple aztèque (détail, 1929-1945), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA).
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Document 1 : Les épidémies
Les épidémies
Involontairement, les Espagnols portent en eux plusieurs virus et bactéries contre lesquels les Autochtones n’ont aucune défense immunitaire.
Des épidémies de petite vérole, de peste ou de rougeole tuent des millions d’Autochtones. Par exemple, en 1528, la variole tue 200 000 Incas en quelques mois.
C’est ainsi qu’au Mexique, en 1600, il ne reste plus qu’un million d’Autochtones. À l’arrivée des Européens, 100 ans auparavant, la population était évaluée à 20 millions de personnes.
Codex Florentin (1540-1585), livre XII folio 54, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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AMORCE : L’invasion du Canada
L’invasion du Canada
En 1775, quelques mois avant le début de la guerre d’indépendance américaine, les habitants des Treize colonies décident d’envahir le Canada. Ils envoient pour cela une armée de 8000 hommes, divisée en deux factions. La première, commandée par Richard Montgomery, envahit Montréal et Trois-Rivières sans avoir à combattre. Puis, ses troupes rejoignent la faction commandée par Benedict Arnold pour livrer l’assaut à Québec le 31 décembre. Cette tentative est un échec. L’armée américaine tente bien d’assiéger Québec, mais au printemps, des navires britanniques viennent prêter main-forte aux Canadiens, obligeant les Américains à retraiter.
Questions : À ton avis, pourquoi les habitants des Treize colonies cherchent-ils à envahir le Canada? S’ils y étaient parvenus, quelles auraient été les conséquences pour les Canadiens?
Charles William Jefferys, La bataille de Québec en 1775 (1916), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Document 1 : L’Amérique du Nord après la guerre de Sept Ans (1763)
L’Amérique du Nord après la guerre de Sept Ans (1763)
« Après avoir considérablement accru ses possessions sur le continent, par la conquête de la Nouvelle-France, l’Angleterre ne modifie en rien les frontières de ses Treize premières colonies qui s’attendent pourtant à un agrandissement de leur territoire. En outre, la métropole interdit aux Américains, aussi bien qu’aux Canadiens, d’acheter des terres du territoire [autochtone] pour y ériger des villages. L’entrée de ce territoire est d’ailleurs bloquée par des garnisons de l’armée britannique stratégiquement postées à cette fin. Bref, l’Angleterre manifeste son opposition au désir d’expansion des Américains en Amérique du Nord. »
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Lise Pothier, Histoire des États-Unis, Mont-Royal, Modulo Éditeur, 1987, p. 65-66.
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Document 2 : No taxation without representation
No taxation without representation
Dans les années 1760, alors que l’Angleterre désire imposer une série de taxes à ses colonies américaines afin qu’elles participent aux dépenses de l’Empire, celles-ci réagissent vivement. De leur point de vue, il revient aux assemblées législatives coloniales de voter des lois et des taxes qui touchent la vie des colons, et non au Parlement de Londres. En effet, les colonies ne sont pas directement représentées au Parlement, car sa population ne participe pas aux élections en Angleterre. Cette conception inspire le populaire slogan « No taxation without representation » [pas de taxation sans représentation] qui résume bien l’opinion de la population coloniale dans les années 1760-1770.
Daniel Berger, Die Americaner wiedersetzen sich der Stempel-Acte (1764), Library of Congress Prints and Photograph Online Catalog, LC-USZ61-449. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 2 : La naissance de Vénus
La naissance de Vénus
Cette célèbre peinture de Sandro Botticelli illustre la naissance de Vénus, déesse romaine de l’amour et de la beauté. Le teint blanchâtre de la déesse, les proportions harmonieuses de son corps et sa posture rappellent les statues de l’Antiquité gréco-romaine, que les artistes de la Renaissance prennent pour modèle. Au moment où Botticelli peint sa Vénus, cela ne fait qu’une cinquante d’années que les artistes européens représentent des corps humains nus.
Pour en savoir plus, tu peux regarder cette vidéo sur l’analyse iconographique de La naissance de Vénus.
Sandro Botticelli, La naissance de Vénus (vers 1485), Galerie des Offices, Florence (Italie), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 3 : Des colonies en croissance
Des colonies en croissance
Au 18e siècle, les Treize colonies britanniques connaissent un développement démographique et économique fulgurant. Entre 1700 et 1770, la population des colonies double tous les 20 ans, passant de 275 000 à plus de 2 500 000 personnes, dont environ 400 000 esclaves noirs. Quant à la croissance économique, elle s’accroît de 40% tous les dix ans, ce qui est trois ou quatre fois plus rapide que la croissance économique de l’Angleterre à la même époque. Elle est principalement basée sur l’agriculture, notamment sur la culture du tabac, du blé, du riz et de l’indigo.
En raison de cet impressionnant développement, les habitants des Treize colonies se trouvent bientôt à l’étroit. Ils voudraient bien étendre leurs terres vers l’ouest.
Junius Brutus Stearns, George Washington à sa plantation de Mount Vernon en Virginie (1851), Virginia Museum of Fine Art, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 2 : Un religieux à la défense des Autochtones
Un religieux à la défense des Autochtones
« [...] plus de douze millions d’âmes, hommes, femmes et enfants, sont morts injustement à cause de la tyrannie et des œuvres infernales des chrétiens. [...]
Ceux qui sont allés là-bas et qui se disent chrétiens ont eu principalement deux manières habituelles d’extirper et de rayer de la face de la terre ces malheureuses nations. L’une en leur faisant des guerres injustes, cruelles, sanglantes et tyranniques. L’autre, [...] en les opprimant dans la plus dure, la plus horrible et la plus brutale servitude* à laquelle on a jamais soumis hommes ou bêtes. [...]
Si les chrétiens ont tué et détruit tant et tant d’âmes et de telle qualité, c’est seulement dans le but d’avoir de l’or, de se gonfler de richesses en très peu de temps et de s’élever à de hautes positions disproportionnées à leur personne. »
*Servitude : état de soumission d’une personne envers une autre.
Anonyme, Portrait de Bartolomé de las Casas (16e siècle), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Bartholomé de Las Casas, Très brève relation de la destruction des Indes (1552), Paris, Mille et une nuits, 1999, prologue.
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Document 3 : Le système des encomiendas
Le système des encomiendas
Au tout début du 16e siècle, l’Espagne met en place un système d’exploitation des terres et des mines dans ses nouvelles colonies d’Amérique latine. La Couronne espagnole confiait à un colon un certain nombre d’Autochtones pour le récompenser de ses services. Ce colon, appelé encomendero, devait protéger les Autochtones et les convertir au catholicisme. En échange, ceux-ci devaient exploiter gratuitement les mines et les terres agricoles du colon, notamment pour la culture de la canne à sucre, du cacao et du tabac. Dans les faits, les Autochtones furent soumis au travail forcé et subirent souvent de mauvais traitements.
Cette organisation du travail profite aux conquérants qui s’enrichissent davantage, pendant que les populations autochtones sont plongées dans une grande pauvreté.
Théodore de Bry, Tumucua culture (1591),Bibliothèque nationale de France / Théodore de Bry, La mine d'argent de Potosí (1596), international institute of social history. Licences : images du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 4 : La conquête de l’empire inca par Francisco Pizarro
La conquête de l’empire inca par Francisco Pizarro
« Ne vous offensez pas d’avoir été vaincu et fait prisonnier, car avec les chrétiens qui m’accompagnent, si peu nombreux soient-ils, j’ai conquis de plus grands royaumes que le vôtre, et j’ai défait d’autres seigneurs plus puissants que vous, leur imposant la domination de l’Empereur, dont je suis le vassal, et qui est roi d’Espagne et de l’univers. Nous sommes venus conquérir cette terre sur ses ordres, que tous puissent connaître Dieu et Sa Sainte Foi catholique; et par la vertu de notre bonne mission, Dieu, le Créateur du ciel et de la terre, et de tout ce qui s’y trouve, le permet afin que vous le puissiez connaître et vous arracher à la vie diabolique et bestiale qui est la vôtre. »
John Everett Millais, Pizzaro conquérant l’Empire inca (1846), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Paroles de Francisco Pizarro (vers 1532), citées dans : J. Diamond, De l’inégalité parmi les sociétés. Essai sur l’homme et l’environnement dans l’histoire, Paris, Gallimard, 2000, p. 74.
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Document 3 : Avancées dans le domaine de l’anatomie
Avancées dans le domaine de l’anatomie
Malgré l’opposition des autorités religieuses et les superstitions répandues, certains progrès sont réalisés.
« L’anatomie fait quelques progrès, particulièrement grâce à André Vésale (1514-1564), le plus grand anatomiste de son temps, qui n’hésite pas à disséquer des cadavres devant ses étudiants à l’université de Bologne et publie en 1543 une oeuvre monumentale en sept volumes abondamment illustrés sur l’anatomie humaine. »
Jan van Calcar, André Vésale (vers 1499–1546/1550), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Georges Langlois et Gilles Villemure, Histoire de la civilisation occidentale, 5e édition, Montréal, Beauchemin, 2012 p. 124.
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Document 4 : L’homme au centre de l’Univers
L’homme au centre de l’Univers
Dans son oeuvre De la dignité de l’homme, Pic de la Mirandole met en scène Dieu qui s’exprime sur la place de l’Homme dans l’Univers.
« Je t’ai placé au milieu du monde afin que tu puisses plus facilement promener tes regards autour de toi et mieux voir ce qu’il renferme. Toi seul tu peux grandir et te développer comme tu le veux [...]. »
«Pour Pic de la Mirandole, l'homme est apte à diriger lui-même sa destinée, et c'est là sa dignité. Par le libre arbitre*, il peut décider de n'être qu'une bête ou de s'élever jusqu'à Dieu. De la Mirandole définit ainsi une nouvelle conception du monde :
- L'homme est au centre de l'univers ("placé au milieu du monde"), il est une créature privilégiée, dotée de la raison et de l'intelligence, et il est conscient de sa supériorité sur les autres créatures.
- L'homme est le maître et l'artisan de son destin [...].»
* Libre arbitre : faculté de l’homme à se déterminer lui-même, à penser et à agir librement.
Cristofano dell'Altissimo, Pico della Mirandola (au 16e siècle), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Josiane Boulad-Ayoub et al., Les grandes figures intellectuelles du monde moderne, Département de philosophie de l’UQÀM, antérieurement en ligne sur http://www.phi2080.uqam.ca/node/51.
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Document 5 : La construction du savoir
La construction du savoir
Les humanistes de la Renaissance ont une grande confiance dans les capacités intellectuelles de l’Homme. À leurs yeux, grâce à son intelligence et à son appétit de connaissances, l’Homme peut acquérir un savoir presque illimité. Dans les domaines scientifiques, ce savoir se base sur l’observation et l’expérimentation. Par ses sens, le scientifique examine les phénomènes naturels afin de les étudier, de les soumettre à l’épreuve des faits et de les comprendre. Ainsi se développe le savoir moderne dans des disciplines telles que les mathématiques, l’anatomie, les sciences naturelles ou l’astronomie. Par exemple, le savant italien Galilée observe les différentes phases de la lune à l’aide de la lunette astronomique (l’ancêtre du télescope) qu’il perfectionne.
Dessins de Galilée illustrant les phases de la lune (1616), Florence, Bibliothèque nationale, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 5 : Les empires aztèque et inca au moment de l’arrivée des Européens
Les empires aztèque et inca au moment de l’arrivée des Européens
Avant l’arrivée des Européens en Amérique latine, le continent est occupé par environ 20 millions d’Autochtones, dont font partie les Incas et les Aztèques. Ils forment des civilisations hiérarchisées et structurées, dirigées par des empereurs puissants. Le fonctionnement de ces sociétés est basé sur un système de communication et d’administration efficace et complexe. Elles possèdent des croyances religieuses présentes dans toutes les sphères de la société, qui influencent les décisions des gouvernements.
La venue des Espagnols et des Portugais sur le continent sud-américain provoque de profonds bouleversements pour ces civilisations qui étaient jusqu’alors florissantes.
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
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Document 4 : Des mesures impopulaires
Des mesures impopulaires
À la suite de la guerre de Sept Ans, l’Angleterre adopte une série de taxes et de mesures afin de renflouer les coffres de l’État. Elle entend bien faire participer ses colonies aux dépenses entrainées par le conflit. Pour s’assurer de la perception des nouvelles taxes, elle envoie d’ailleurs ses propres douaniers dans les ports coloniaux.
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
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Document 5 : La déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776
La déclaration d’indépendance du 4 juillet 1776
« Nous tenons pour allant d’elles-mêmes, les vérités suivantes, à savoir : que tous les Hommes ont été créés égaux, qu’ils ont été dotés par leur Créateur de certains Droits inaliénables*, parmi lesquels la Vie, la Liberté et la poursuite du Bonheur; que pour assurer ces droits, les gouvernements sont institués parmi les Hommes, leurs justes pouvoirs dérivant du consentement des gouvernés; que lorsqu’une forme de gouvernement quelle qu’elle soit se met à détruire ces aspirations, le Peuple est dans son Droit pour imposer des modifications à ce gouvernement ou l’abolir, et pour instituer un nouveau Gouvernement [...]. »
* Inaliénables : Qui ne peuvent être enlevés.
Comment les rédacteurs de la Déclaration d’indépendance justifient-ils leur rébellion envers la métropole?
John Trumbull, La présentation du texte final de la déclaration d’indépendance au Congrès en 1776 (1819), US Capitol, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
« Déclaration d’indépendance américaine (extraits, 1776) », citée dans Robert Calvet, Révoltes et révolutions en Europe et aux Amériques (1773-1802), Paris, Armand Colin, 2004, p. 41.
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Document 6 : Portraits et autoportraits
Portraits et autoportraits
L’art du portrait et celui de l’autoportrait sont des genres nouveaux qui connaissent un important développement aux 15e et 16e siècles. Jusqu’au Moyen Âge, l’art est dominé par les sujets religieux alors que la Renaissance met de l’avant les représentations de l’individu. Dans les autoportraits, les artistes se prennent comme sujet principal pour la première fois. Portraits et autoportraits se font de plus en plus réalistes, comme si leurs auteurs tentaient de saisir l’âme et l’esprit de leurs sujets.
Jan van Eyck, L’homme au turban rouge [autoportrait] (1433), The National Gallery (Londres), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
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Document 6 : Les institutions politiques des Treize colonies
Les institutions politiques des Treize colonies
Depuis le 17e siècle, les Treize colonies possèdent toutes une organisation politique similaire. À la tête de chaque colonie se trouve un gouverneur, représentant du roi, qui détient des pouvoirs étendus. De plus, chacune possède sa propre assemblée législative dont les membres sont élus. Les colons participent donc activement à la vie politique, ce qui est rare pour l’époque.
Un désir d’affranchissement des colonies s’éveille. Elles veulent prendre leurs propres décisions. Cette situation entraine des conflits entre les gouverneurs et les assemblées législatives des Treize colonies.
Allan Ramsay, Portrait du roi George III (vers 1762-1763), Bibliothèque et Archives Canada, C-102982, MIKAN 2837001. Licence : image du domaine public. Schéma : Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
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Document 7 : Le Boston Tea Party et ses conséquences
Le Boston Tea Party et ses conséquences
« [...] le 16 décembre 1773, des colons déguisés en [Autochtones] montent sur les navires et jettent le thé à la mer. Cet événement est connu sous l’appellation de Boston Tea Party. [...]
À la suite de cette manifestation, l’Angleterre prend cette fois des dispositions radicales. En 1774, Londres vote les Coercitive Laws, qui sont rapidement qualifiées de lois intolérables [...]. L’Angleterre procède à la fermeture du port de Boston jusqu’au remboursement de la cargaison; elle décide unilatéralement d’augmenter les pouvoirs du gouverneur du Massachusetts et de réduire ceux de l’Assemblée législative [...]. Toutefois, c’est le vote du Quebec Act qui semble susciter les plus vives réactions chez les colons. Cette loi élargit les frontières du territoire connu sous le nom de "Province de Québec" jusqu’à la rivière Ohio vers le sud et jusqu’au Mississippi vers l’ouest [...]. »
Nathaniel Currier, Boston Tea Party de 1773 (1846), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Yves Bourdon et Jean Lamarre, Histoire des États-Unis. Mythe et réalités, Montréal, Beauchemin, 1996, p. 45.
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Document de référence à analyser
Document de référence à analyser
Diego Rivera, L’exploitation du Mexique par les conquistadors espagnols (1929 - 1945), Wikimedia Commons. Licence : Creative Commons (BY-SA)
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Bande d'annonce
Regarde la bande annonce du jeu vidéo Assassin’s Creed afin de répondre aux questions dans le cahier de l'élève.
Ubisoft. (2014). « Assassin's Creed Unity, E3 World Premiere Cinematic Trailer ». Youtube. En ligne.
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Amorce
Bande dessinée réalisée avec StoryboardThat
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Document 1 (a) : L’organisation sociale féodale
Service national du Récit univers social (2021).
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Document 2 (a) : Qu’est-ce que le Tiers-État ?
« Le plan de cet écrit est assez simple. Nous avons trois questions à nous poser.
- Qu’est-ce que le Tiers État ? — Tout.
- Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? — Rien
- Que demande-t-il ? — A être quelque chose.
On va voir si les réponses sont justes. Jusque-là, ce serait à tort qu’on taxerait d’exagération des vérités dont on n’a pas encore vu les preuves. Nous examinerons ensuite les moyens que l’on a essayés, et ceux que l’on doit prendre, en effet, quelque chose. […]
Tels sont les travaux qui soutiennent la Société. Qui les supporte ? Le Tiers-État.
[…] Qui donc oserait dire que le Tiers-État n’a pas en lui tout ce qu’il faut pour former une Nation complète ? Il est l’homme fort et robuste dont un bras est encore enchaîné. Si l’on ôtait l’Ordre privilégié, la Nation ne serait pas quelque chose de moins, mais quelque chose de plus. Ainsi, qu’est-ce que le Tiers ? tout, mais un tout entravé et opprimé. Que serait-il sans l’Ordre privilégié ? tout, mais un tout libre et florissant. Rien ne peut aller sans lui, tout irait infiniment mieux sans les autres.
[…] Résumons : le Tiers-État n’a pas eu jusqu’à présent de vrais représentants aux États-Généraux. Ainsi ses droits politiques sont nuls. »
Auteur inconnu. (1789). «Il faut espérer que le jeu finira bientôt - Le Tiers-État portant le Clergé et la Noblesse sur son dos ». Wikimedia Commons. En ligne.
Source du texte :
Abbé Emmanuel Joseph Sièyès. (1789). Qu’est-ce que le Tiers-État ? Précédé de L’essai sur les privilèges. En ligne. Adapté à des fins pédagogiques.
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Document 1 (b) : Discours d’ouverture de Louis XVI
« Messieurs, Ce jour que mon cœur attendait depuis longtemps est enfin arrivé, et je me vois entouré des représentants de la Nation à laquelle je me fais la gloire de commander.
[…] La dette de l'État, déjà immense à mon avènement au trône, s'est encore accrue sous mon règne : une guerre dispendieuse, mais honorable, en a été la cause; l'augmentation des impôts en a été la suite nécessaire, et a rendu plus sensible leur inégale répartition. »
Joseph Siffred Duplessis (date inconnue). « Louis XVI (détail du tableau de Duplessis) portant l'insigne de la Toison d'or à travers une boutonnière ». WIkimedia Commons. En ligne.
Source du texte :
Louis XVI. (1789). « Discours de Louis XVI à l’ouverture des États-Généraux ». Wikisource, la bibliothèque libre. En ligne.
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