Document 8 : Le laisser-faire économique

Document 8 : Le laisser-faire économique

Le laisser-faire économique

« En fait, l’Union nationale poursuit la politique de ses prédécesseurs du Parti libéral des trois premières décennies du siècle et elle confie le développement économique aux entreprises privées et aux investisseurs souvent étrangers. La prospérité et le progrès [...] passent par le laisser-faire, ce qui n’exclut pas la générosité de l’État : faibles redevances pour les exploitants des richesses naturelles, exemptions de taxes et privilèges nombreux. [...]

Aucune valeur ne semble plus importante que celle de la propriété privée et son épanouissement dans la recherche du profit maximum. L’organisation sociale y est subordonnée et une bonne part de l’antisyndicalisme de Duplessis s’explique par la volonté d’assurer le confort des propriétaires en maintenant la loi et l’ordre. »

Sachant que Duplessis a conclu une entente avec une compagnie américaine pour l’exploitation de la mine d’Ungava, explique ce que le caricaturiste a voulu démontrer.

Source de l'image :

Robert La Palme, « Nous les poires! », Le Canada (2 juillet 1948), p. 4, en ligne.

Source du texte :

Fernande Roy, Histoire des idéologies au Québec aux XIXe et XXe siècles, Montréal, Éditions du Boréal, 1993, p. 95-96.

Ce document fait partie du dossier : L'État et Duplessis

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