Document 4 : La religion et les communautés religieuses

Document 4 : La religion et les communautés religieuses

La religion et les communautés religieuses

« La vie spirituelle en Nouvelle-France passe d'abord par l'arrivée des ordres religieux dès la première moitié du 17e siècle : jésuites, récollets, sulpiciens, ursulines, sœurs grises, dames de la Congrégation. Si la conversion des peuples autochtones au christianisme les préoccupe de manière particulière, ces missionnaires étendent rapidement leur influence aux secteurs de l'éducation et des soins aux malades.

À partir de 1674 la donne change lorsque Mgr* de Laval est désigné premier évêque de Québec. [...] L'une de ses premières réalisations est de créer une série de paroisses [...]. C'est cette structure qui servira de fondement à l'administration religieuse. [...] Le paroissien est tenu d'entretenir son curé; cela se fait par le truchement de la dîme**. Afin d'asseoir l'autorité du curé, chaque paroissien est assujetti à un code de pratique religieuse qui prévoit tout. D'abord, chaque nouveau-né doit obligatoirement être baptisé afin d'entrer dans l'Église catholique. Cela doit se faire dans les jours qui suivent la naissance. »

*Mgr : monseigneur, titre donné à l’évêque.

**Dîme : représente le 1/26 de la récolte annuelle des habitants.

Source de l'image :

L'église est au centre de la vie des habitants de la Nouvelle-France, © Lamontagne et Duchesne, Prologue.

Source du texte :

Ville de Montréal, Nicolas Joseph Chasle : La religion en Nouvelle-France, en ligne.

Ce document fait partie du dossier : La Nouvelle-France de 1663 à 1715

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