Document 2 : La migration des Autochtones
La migration des Autochtones
En signant le traité de Paris de 1783, l’Angleterre donne aux États-Unis le contrôle des territoires autochtones qui se trouvaient à l’ouest des Treize colonies. Ce faisant, elle abandonne les populations autochtones à la merci des Américains, qui les chassent de leurs terres ancestrales pour en prendre possession. Nombreux sont ceux qui fuient vers le nord. Les Autochtones qui sont restés fidèles aux Britanniques sont particulièrement pourchassés. C’est le cas des Mohawks, menés par le chef Joseph Brant (Thayendanegea), qui ont combattu avec les soldats anglais. Après la défaite, près de 2000 d’entre eux s’installent au nord du lac Érié, à Grand River, sur un vaste territoire que leur donne l’Angleterre pour les remercier.
George Romney, Portrait de Joseph Brant (1776), Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : La Révolution américaine et la Province of Quebec
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