Document 2 : Diversification de l’économie

Document 2 : Diversification de l’économie

Diversification de l’économie

« Les intendants se soucient de faire naître ou de maintenir de petites industries : moulins à scie, fabriques de toile, goudronneries ; mais, faute de capitaux ou d’ouvriers spécialisés, ou faute de débouchés (car le commerce avec les Antilles ne put jamais prendre d’ampleur), ces petites industries ne durent qu’un matin ou sont d’un rapport instable.

Il y a bien la chapellerie de Montréal qui, à cause de l’approvisionnement facile en fourrures, aurait pu atteindre un grand essor ; mais il fallut la fermer en 1736 sur les ordres de la métropole, les colonies n’existant alors que pour fournir les matières premières à l’Europe.

Hocquart* établit à Québec des chantiers de construction navale qui, grâce à des subventions royales, seront très actifs de 1739 à 1750. À partir de 1733, Poulin de Francheville met en marche les forges Saint-Maurice [..] »

*Hocquart : intendant de la Nouvelle-France entre 1729 et 1748.

Source de l'image :

Benjamin Sulte, Les forges du Saint-Maurice, Montréal, Coll. Mélanges historiques, vol.6, G. Ducharme, 1920, p. 4.

Source du texte :

Marcel Trudel, Initiation à la Nouvelle-France : histoire et institutions, Montréal et Toronto, Holt, Rinehart et Winston, 1968, p. 89-90.

Ce document fait partie du dossier : Contexte colonial de la Nouvelle-France

Partager ce document en utilisant ce lien