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« À moins de circonstances exceptionnelles, jamais on ne voyait les hommes participer aux travaux des femmes, ni les femmes partager ceux des hommes [dans les tribus iroquoiennes]. Les tâches exigeant des déplacements importants revenaient aux hommes, tandis que les activités plus sédentaires étaient réservées aux femmes. Plus fondamentalement, les activités polarisées symboliquement par la vie sont propres aux femmes tandis que celles qui se rattachent à la mort sont masculines. Ainsi, les femmes sèment, cultivent, cuisinent, cousent, entretiennent les maisons, font la cueillette et éduquent les enfants alors que les hommes abattent les arbres, pêchent, chassent, commercent et construisent les canots, les maisons et les fortifications, et font la guerre. »
Huronne, Huron (vers 1750), Archives de la ville de Montréal, CA M001 BM007-2-D27-P003. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Denys Delâge, Le pays renversé. Amérindiens et Européens en Amérique du Nord-Est (1600-1664), Montréal, Boréal, 1991, p. 63.
Ce document fait partie du dossier : La société des Iroquoiens
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