Document 8 : Le développement de la Baie James et du Nord

Document 8 : Le développement de la Baie James et du Nord

Le développement de la Baie James et du Nord

« Au début des années 70, le gouvernement libéral de Robert Bourassa lançait un grand projet de développement des ressources hydro-électriques du Grand Nord québécois en s’appuyant sur des évaluations environnementales minimales et sur la négation des droits des peuples autochtones.

Les Cris, dont les territoires de chasse, de pêche et de trappe étaient directement menacés par ce projet, s’y sont opposés. [...] En 1973, le juge Albert Malouf reconnaissait que les Cris avaient des prétentions crédibles, et que le gouvernement devrait tenter d’obtenir une cession de leurs droits [...] avant de poursuivre le développement. [...]

La version finale de la Convention de la Baie James, premier traité moderne au pays, a été signée le 11 novembre 1975. Elle confère aux Cris et aux Inuit des pouvoirs en matière de gestion du territoire, d’éducation, de revenu, de santé et de justice. En contrepartie, les gouvernements provincial et fédéral ont exigé que les Autochtones renoncent à leurs droits ancestraux sur le territoire visé. »

Source de l'image :

Signature de la convention de la Baie-James et du Nord québécois (1975), Archives d’Hydro-Québec, en ligne.

Source du texte :

Alexandra Parent, « Territoires autochtones et chevauchement », Faits et causes, 14 novembre 2014, antérieurement en ligne sur http://www.faitsetcauses.com/.

Ce document fait partie du dossier : Situation des Autochtones 1945-1980

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