Document 7 : Les femmes
Les femmes
Dans la société athénienne, les femmes, qu’elles soient épouses d'un citoyen, métèques ou esclaves, n'ont aucun droit politique, légal ou social. Elles sont considérées comme des biens.
La femme de citoyens peut cependant transmettre la citoyenneté à leur fils, si elles sont nées d'un père et d'une mère citoyens. Elles sont exclues de la vie politique, mais ce sont elles qui dirigent l'organisation domestique. Elles demeurent au gynécée, s'occupent des enfants, supervisent le travail des esclaves et ne sortent de la maison que pour des occasions spéciales ou des fêtes religieuses. Par contre, les femmes de citoyens moins riches et qui ont moins d'esclaves, peuvent sortir pour faire leurs courses elles-mêmes.
La femme métèque a plus de libertés : elle peut voyager et travailler. Certaines possèdent même des commerces.
Les femmes esclaves ont été vendues à des familles riches et sont à leur service. En échange du gîte et de la nourriture, elles accomplissent les tâches ménagères et s'occupent des enfants.
Peintre de Brygos, Femme filant (vers 490 av. J.-C.), Wikimedia Commons (photo de Marie-Lan Nguyen). Licence : Creative Commons (CC-BY).
Source du texte :
Service national du RÉCIT de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : La démocratie à Athènes
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