Document 4 : La place du français
La place du français
« Nous sommes une province française, nous ne devons pas en avoir honte. Pensez-vous qu’en France, où l’on reçoit des touristes de tous les pays, on place des affiches anglaises et allemandes, par exemple? [...]
Lorsque je suis descendu pour la première fois en gare de Montréal, je n’ai aperçu que des enseignes anglaises et je me suis dit : les Canadiens sont complètement américanisés. En arrivant à Québec, c’était un peu différent, mais il restait un grand nombre d’enseignes anglaises. Dans les campagnes, c’était mieux, mais on remarquait encore des signes d’américanisation - toujours ces enseignes! - même dans les villages les plus français. »
S.J. Hayward, Rue Peel et Sainte-Catherine (1928), Archives de la Ville de Montréal, VM98,SY,D2,P060. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
Pierre Homier, « La vie courante », L’action nationale, vol. 1, n° 1, 1933, p. 59-62, en ligne.
Ce document fait partie du dossier : Le clérico-nationalisme
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