Document 3 : Un Empire commercial
Un Empire commercial
« À chaque saison de l'année, surtout à l'automne, tant de navires de transport viennent aborder au quai du Tibre que Rome est comme le marché universel du monde.
Les cargaisons venues de l'Inde et de l’Arabie heureuse, on peut les voir ici en grande quantité. Les tissus de Babylone et les bijoux des pays barbares* les plus lointains arrivent à Rome en grand nombre et facilement. Vos champs ce sont l'Égypte, la Sicile, la partie cultivée de l'Afrique. On peut dire que ce que l'on n'a jamais vu ici n'existe pas ou n'a jamais existé ».
*Barbare : mot qui désigne les peuples résidant à l’extérieur de l’Empire romain.
L’acheminement des ressources naturelles de l’Empire romain au 2e siècle ap. J.-C., RÉCIT national de l’univers social. Licence : Creative Commons (BY-NC-SA).
Source du texte :
D'après un discours d'Aelius Aristide, Éloge de Rome (2e siècle ap. J.-C.), cité dans Denise Galloy et Franz Hayt, Le monde romain, Bruxelles, De Boek, 1995, p. 37.
Ce document fait partie du dossier : Rome et romaniser l'Empire
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