Document 3 : Le travail du dimanche

Document 3 : Le travail du dimanche

Le travail du dimanche

« [Trois-Rivières] pourrait être appelée la capitale de la pulpe en ce pays, car toute la région qui l’environne est couverte de pulperies; c’est dire si le fléau du travail du dimanche, qui sévit surtout dans l’industrie de la pulpe et du papier, y exerce ses ravages. [...]

M. Frank Ritchie, de la “Wayagamac Pulp and Paper”, dit que la question du travail du dimanche en est une de concurrence économique avec les rivaux des industries locales, et surtout de celles de la Scandinavie [...]. Leurs arguments peuvent se résumer à celui-ci : on travaille le dimanche parce qu’il est profitable de le faire. Et voilà. [...]

Mais quand toutes ces puissantes compagnies font travailler le dimanche, [elles] violent les lois divines et humaines chaque fois qu’elles font travailler leurs employés sans nécessité absolue le jour du Seigneur [...]. Et le torrent de la colère de Dieu déborde lorsque les églises, qui sont ses digues, ont été vidées par le travail du dimanche. »

Source de l'image :

Wm. Notman & Son, Compagnie de pâte et papier Wayagamack (1913), Musée McCord,  VIEW-4984. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).

Source du texte :

Jules Dorion, « Le travail du dimanche », L’Action catholique, 8 avril 1924, p. 3, en ligne.

Ce document fait partie du dossier : Le clérico-nationalisme

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