Document 3 : La fin du protectionnisme britannique
La fin du protectionnisme britannique
« Les libéraux du Royaume-Uni favorisent le libre-échange. L’arrivée au pouvoir de John Russell, en 1846, marque leur victoire. Rapidement, de 1846 à 1849, le nouveau gouvernement abroge les lois sur les grains et sur la navigation*. Les élites canadiennes se trouvent aux abois : les conditions qui leur ont valu leur prospérité [économique] changent radicalement. [...]
Au milieu du 19e siècle, le Royaume-Uni s’impose comme puissance industrielle. Les nouveaux procédés de fabrication lui permettent de commercialiser des produits manufacturés à des prix très compétitifs. Aussi favorise-t-il le libre-échange, afin de pouvoir accéder à tous les marchés. Dans ce contexte, il a mis fin à la préférence impériale dans les années 1840. »
* Lois sur les grains et sur la navigation : ce sont les lois britanniques qui assurent un tarif douanier préférentiel au bois et aux grains provenant du Canada.
Robert Auchmuty Sproule, Le port de Montréal (1830), Musée McCord, M303. Licence : Creative Commons (BY-NC-ND).
Source du texte :
Jean-Pierre Charland, Histoire du Canada contemporain, Sillery, Septentrion, 2007, p. 30 et 40.
Ce document fait partie du dossier : Les causes de la fédération
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