Document 8 : Le vote des Noirs
Le vote des Noirs
Entre 1876 et 1964, les municipalités et les États du Sud mettent en oeuvre une série de règlements visant à limiter le droit de vote des Noirs. Par exemple, la clause du « grand-père » limite le droit de vote à ceux dont les aïeuls figurent déjà sur les listes électorales, ce qui excluait la plupart des anciens esclaves du Sud. De plus, ils imposent des frais d’inscription électorale très élevés, qui empêchent les Noirs et les Blancs les plus pauvres de se présenter aux urnes. Enfin, ils instituent des tests de connaissances obligatoires pour limiter l’inscription aux listes électorales et exclure les Noirs peu instruits. Jusque dans la moitié des années 1960, le nombre d’élus noirs demeure infime.
Néanmoins, la situation évolue à partir des années 1960. Entre 1970 et 1980, 18 représentants noirs font leur entrée au Congrès, et le nombre des maires noirs élus dans de plus en plus de grandes villes a augmenté parallèlement au nombre d’électeurs noirs.
U.S. Congress, Edward Brooke, sénateur du Massachusetts de 1967 à 1979, Wikimedia Commons. Licence : image du domaine public.
Source du texte :
Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social.
Ce document fait partie du dossier : La reconnaissance des droits des Noirs aux États-Unis
Partager ce document en utilisant ce lien